Tourisme au Panama. Visiter Portobelo (1) Introduction
La ville n’est pas bien grande mais son histoire pèse aussi lourd que ses vieux canons, les vestiges de son passé vous raconteront ces temps anciens, les batailles et les jours de foire.
Alors, passez un moment à les imaginer en visitant les forts, l’église San Felipe, le bâtiment de la Douane avec ses musées retraçant l’histoire de Portobelo et, dans l’ancienne petite église San Juan de Dios, le musée du Cristo Negro.
Dans la baie de Portobelo, il y a trois forts construits entre 1753 et 1760. Les ruines de ces trois importants postes de défense sont visibles de loin et bien qu’en grande partie détruits, leur visite permet de se faire une idée sur ce qu’était la garnison espagnole avant son départ en 1821.
A cette date, lors du retrait des Espagnols, les forts ont été investis par la population pauvre de Portobelo qui trouve là un abri plus solide et plus étanche à la pluie que leurs paillotes de bambou et de chaume. Tout ce qui peut être enlevé pour réaliser de petites constructions, les pierres, le bois et le fer, est pillé. Comme la population n’a pas les moyens d’entretenir les bâtiments, ceux-ci peu à peu se dégradent et quelques années plus tard les forts ne sont plus habitables. Ils seront abandonnés aux lézards.
Les canons n’ont plus d’affût, les lourdes portes massives ne sont plus là pour interdire l’entrée, les toits et les murs légers ont disparu mais les structures sont restées en place et, avec un peu d’imagination, on peut retracer la vie quotidienne de ces soldats.
A suivre