Mille et une photos du Panama, les petites voiles bigarrées des pirogues kunas
Publié le
par michel-lecumberry
Dès que la moindre brise vient chatouiller le miroir bleu moiré des San Blas, les Kunas ont vite fait de ranger la lourde pagaie de leur ulu (la pirogue en langue kuna) et d’envoyer ces patchworks improbables qui leur servent de voiles. Ballet nautique bien réglé. Au petit jour, quel régal de les voir partir, qui vers le jardin potager du continent, qui vers les festons parfois redoutables du large. Et en milieu de journée, les voilà qui reviennent au village pour livrer les pitances familiales, autre plaisir des yeux.
Au petit jour, départ vers les tâches quotidiennesLes gamins, un des deux roupille encore...) vont récupérer des noix de coco sur le continentLe courageux doit passer les vagues pour aller pêcher en plongée aux abords des récifs de corailLes mamans accompagnent les enfants à l'école de l'ile voisineDépart vers le jardin potager sur le continentLe père et son gamin pêchent a la traine (mollement...)Patchwork très artisanal...Retour du jardin, la pirogue chargée de noix de coco, de manioc et/ou de bananes plantainUn artiste, un poète ? Ou les deux à la fois…
A l'approche du village, le vent mollit, il faut l'aider avec la pagaieLe vent est suffisant pour rentrer jusque devant la hutte avec la voileDans la joie et la bonne humeur...On est pas loin de la case familialeLa pénible corvée du soir, mettre au sec les piroguesPas toujours très étanches, à flot elles prennent parfois l'eau et la nuit personne pour écoper…
Ainsi, les pirogues (et les piroguiers…) se reposent, rêvant surement à de prochaines belles cavalcades sur les vagues bleues, aidées par un alizé complice.