Guillaume de Dieuleveult et Stanislas Fautré en reportage au Panamá
Les voyageurs que j’accompagne ne sont pas toujours des touristes, des personnes en vacances. Parfois ils sont là pour travailler, sont cinéastes, rédacteurs de guides touristiques ou encore journalistes et photographes envoyés en reportage par des hebdomadaires.
Ces derniers viennent pour écrire de beaux articles illustrés sur le Panamá, il faut leur faciliter la tâche. Nous devons provoquer des rencontres de personnages, de sites intéressants et photogéniques mais aussi susciter des coups de cœur. Leurs reportages seront le reflet de leurs émotions et leur talent donnera aux lecteurs l’envie de les partager. Ils invitent au voyage, au désir de venir vivre ces émotions sur place
La chasse au gros est ouverte
Courant 2010, j’ai eu le grand plaisir d’accompagner Guillaume de Dieuleveult et Stanislas Fautré du Figaro Magazine. Nous avons passé une journée à visiter les Ecluses de Gatún, le Fort San Lorenzo et Portobelo, puis nous avons pris l’avion pour vivre deux jours bien remplis aux San Blas.
Patience, les Kunas tournent dix sept fois leur langue...
Ce petit "making off" en quelques photos est un témoignage de notre sympathique et amicale rencontre, c’est aussi un hommage à leur professionnalisme. Car croyez-moi, travailler et rester concentré dans cet environnement paradisiaque où l’on vient d’habitude pour se détendre, se baigner, s’émerveiller des récifs de coraux et honorer tous ces essaims de hamacs qui vous invitent au farniente, n’est pas facile…
On attend les clés d'un musée
Après une agréable journée bien remplie, soirée de détente à l'Akwadup Lodge. Rencontre inattendue avec Pascale Jeambrun*, co-auteure du livre "Les enfants de la lune, L'albinisme chez les Amérindiens" que j'ai déjà eu le plaisir d'accompagner pour une visite de Portobelo. Son amie Edita, professeur de français à Panama l'accompagne. Au cours du repas, nous parlerons, entre autres sujets sérieux ou plus légers, de cette maladie génétique très répandue chez les amérindiens et en particulier chez les Kunas qui détiennent le triste record mondial de fréquence.
*- Pascale Jeambrun est docteur spécialiste en nutrition et diplômée d'une maîtrise en ethnologie à Paris X-Nanterre