Le rédacteur chargé de la page "sécurité" du Quai d’Orsay serait-il lecteur de sagapanama.fr ?
Pourquoi pas, me direz-vous… On se souvient peut-être de l’article publié en janvier dernier dans la rubrique "Chroniques, billets d’humeur etc.", intitulé : "Une famille de voyageurs découvre le Darien du Panama, préambule" (voir ici). Avec un brin d’humour, j’essayais de cacher une pointe d’énervement à la découverte de la page "sécurité" consacrée au Panama sur le site du très sérieux Quai D’Orsay.
La vue de cette carte qui accompagne le texte, déconseillant formellement de rentrer dans une zone rouge démesurée recouvrant la région entière du Darien et la moitié orientale de Kuna Yala, suscitait de ma part une réaction bien compréhensible. J’en venais donc à m’adresser au Monsieur Costard-cravate auteur de cette quasi interdiction. Comment peut-on priver les habitants d’une région entière de la manne, parfois pas bien épaisse, laissée par les voyageurs aimant rencontrer la nature vraie et ses habitants.
Courtoisement, j’invitais même ce monsieur à venir troquer ses mocassins à glands contre une paire de rangers pour venir m’aider à rencontrer les Farcs, les paramilitaires, les narcos et tant qu’il y était, la fièvre jaune, la malaria, la dengue et que sais-je encore. Pas près de repartir en France le bonhomme si nous désirions compléter son tableau de chasse pour valider ses élucubrations…
Ce qui est sûr, c’est que le monsieur n’a pas encore répondu à mon invitation, par contre, on peut se poser la question du titre de cet article, car je suggérais humblement dans le précédent de revoir un peu la carte ci-dessus évoquée de cette manière :
Mais c’est sûrement un concours de circonstance si la nouvelle carte publiée sur le site du Quai d’Orsay, visible ci-après, ressemble à ma proposition.
Quoiqu’il en soit, notons et apprécions le progrès ! Une partie du Darien et de Kuna Yala sont devenues zone orange, "déconseillé sauf raison impérative". On pourra par conséquent s’y rendre, si pour son bon équilibre personnel on a de temps en temps un besoin impératif de vouloir quitter les sentiers battus, balisés de papiers gras, bouteilles de plastique vides ou autres bruits et fureurs, pour aller à la rencontre de personnes et d’animaux qui vivent loin de toutes ces pollutions dans un environnement superbe et naturel.