Aux San Blas, le ballet quotidien des petites pirogues à voile

Publié le par michel lecumberry

   Dès les premiers rayons du soleil, les pirogues glissent doucement vers l’eau, une à une, tandis que sous le vent des îles, la mer qui les accueille somnole encore un peu. Leurs petites voiles auriques, impatientes, s’ébrouent, invitent l’alizé à les gonfler d’envie et filent bientôt en sa compagnie.
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  Les unes se dirigent vers les petites plantations vivrières du continent. Elles en rentreront chargées de noix de coco, de canne à sucre, de manioc ou autres rhizomes et tubercules et de bidons d’eau potable.

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   Les autres, avec grand courage, partent affronter les vagues, pour rejoindre les récifs de corail poissonneux du large.
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  Vers midi, tous ces petits pétales de mer s’en reviennent vers les villages. Concours involontaire de patchworks. Les voiles rivalisent d’originalité, amalgames hétéroclites de tissus aux origines métissées.
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  Plus tard, lorsque le soleil fatigue et rejoint mollement sa cachette, la dernière corvée quotidienne des Kunas offre aux pirogues un repos bien mérité, allongées sur le rivage.
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  Peut-être s’abandonnent-elles alors à des rêves de grandes cavalcades hauturières.
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Article:  Aux San Blas, Ulu, la pirogue des Kunas

 

 

 

 

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J
Cela ferait presque envie ...
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M
Ben, quand vous voulez... Merci de venir sur le blog.
O
Merci pour cet article .
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J
<br /> Texte et photos trés inspirés,je me sentais vraiment à Achutupu.<br /> <br /> <br />
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